Le cadre de concertation des jeunes a marché récemment pour dénoncer la marginalisation de la région. Ils réclamaient des infrastructures notamment la construction d’un tribunal, d’un stade, d’un lycée technique et d’un hôpital. A leur suite, les étudiants des universités de Dakar, de Ziguinchor et de Saint-Louis, ressortissants de Sédhiou, ont également battu la latérite faute de macadam pour exiger la construction de l’université du Pakao qui leur a été promis par l’ancien régime.
Mais ce sont les populations du Boudhié, (partie sud de la commune frontalière au département de Goudomp), les premières à hausser le ton. Elles revendiquent la construction de la boucle qui ceinture leur localité qui va de Sédhiou en passant par Marsassoum, Bémet, Djirédji Bambali puis Sédhiou. Non loin de là, la partie frontalière à la Guinée Biassau et communément appelée le Balantacounda, a plusieurs fois sonné du cor pour attirer l’attention des autorités sur les razzias perpétrées sur le bétail. Le Balantacounda a plusieurs fois marché aussi pour réclamer le bitumage de la nationale VI ou route du Sud dont l’état actuel a fini de plomber l’économie de la sous-région.
Comme si les différentes localités s’étaient passé le mot, le Pakao, le Nord-Est de la région, s’est également fait entendre. Au cours d’une marche, ses populations ont demandé l’érection d’un poste de sécurité à Dianah Malary, l’électrification des villages riverains de l’axe Kolda/carrefour 22, l’équipement des structures sanitaires d’ambulance pour faciliter l’évacuation des malades. Le Kabada, situé au Nord-Ouest de la région et frontalière à la Gambie, veut plus de moyens de sécurisation des ses forêts surexploitées par des prédateurs sénégalais et gambiens. C’est également une localité où l’on ne se rend par hasard faute de routes praticables en toutes saisons. La localité manque aussi d’infrastructures avec d’ailleurs des postes de santé non fonctionnels pour raison de personnel qualifié.
A l’ouest, le Diassing, dont la capitale est Marsassoum, manque aussi du nécessaire. Pas de route, pas d’infrastructures de base, le lycée à plus de trente salles en abris provisoires, le dispensaire est dans l’obscurité. Les populations attendent toujours le pont sur le fleuve Sougrougrou pour déboucher sur Bignona.
Autant de revendications que tous les gouvernements ont toujours eues sous les yeux mais qu’ils n’ont jamais tenté de solutionner. Peut-être Mimi Touré a enfin les solutions.
13 Commentaires
Kardir-1
En Octobre, 2013 (13:06 PM)c'est totalement gratuitt.
Kardir
En Octobre, 2013 (13:10 PM)L'emploi doit être votre priorité Madame.
C'est une bombe en phase finale.
Kardir-1
En Octobre, 2013 (13:11 PM)c'est totalement gratuitt.
Souffrance
En Octobre, 2013 (13:27 PM)Cleef211
En Octobre, 2013 (13:31 PM)Senegal En Danger
En Octobre, 2013 (13:35 PM)Coubakh
En Octobre, 2013 (13:43 PM)Wade
En Octobre, 2013 (14:20 PM)La reflexion stratégique s'est arrivée au senegal
Bass
En Octobre, 2013 (15:13 PM)Le Combat Du Siecle
En Octobre, 2013 (16:06 PM)Tangshine
En Octobre, 2013 (19:28 PM)Sedhiois
En Octobre, 2013 (22:18 PM)Legrandbathe
En Novembre, 2013 (12:38 PM)Participer à la Discussion